Article rédigé pour un blog sur les entreprises françaises, leur réussite et les start-ups.
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A écouter nombre de nos responsables politiques, la mondialisation serait la cause de beaucoup de nos malheurs économiques.
Un bouc-émissaire facile parmi d’autres. Comme l’euro fort ou plus récemment l’Allemagne régulièrement pointé d’un doigt accusateur de la part de certains leaders politiques dépourvus de tous scrupules. Une façon peu glorieuse de se dédouaner de leurs responsabilités.
Des raccourcis intellectuels faciles au service d’une rhétorique politique simpliste afin de séduire un électorat parfois aux abois face aux difficultés persistantes de l’économie français et un chômage structurel au plus haut.
Quand le discours politique ne fait pas dans la nuance, la réalité se montre toujours plus complexe.
Preuve en est avec ce palmarès des PME/TPI francaises qui ont fait de l’exportation le fer de lance de leur croissance.
Or, qui dit exportation, sous-entend acceptation de la mondialisation. Et, même, faire preuve d’un véritable esprit conquérant, et non se recroqueviller sur soi, réflexe plus naturel.
Ces centaines d’entreprises et leur réussite sur les marchés étrangers tordent le coup à cette fallacieuse idée, et une des plus répandue, que la mondialisation serait mauvaise pour l’économie française. Pour ne pas dire l’ennemi numéro un de l’emploi.
Bien au contraire. Exporter, conquérir de nouvelles part de marché contribue nettement à dynamiser l’investissement – en berne depuis plusieurs années en France et à l’origine en partie de notre croissance bloquée – une des conditions indispensables à la reprise de l’emploi.
Des entreprises compétitives la plupart du temps grâce à un savoir-faire hors pair. Le prix ayant la plupart du temps un rôle mineur. C’est pourquoi faire de la baisse de l’Euro l’alpha et l’oméga de la reconquête à l’international c’est en partie se tromper de combat.
Ces ‘’championnes’’ à l’exportation réalisent plus de 50% de leur chiffre d’affaires globale -compris entre 10 millions et 1 miliard d’euros – hors de France.
Mais comment s’y prennent ces entreprises ?
Pour parvenir à de tels résultats, ces championnes nationales développent des stratégies différentes en fonction des caractéristiques de leur marché.
Ainsi on apprend que certaines se positionnent sur les marchés porteurs d’exploitation des sources d’énergie à travers la planète D’autres privilégient la taille du marché en nombre de consommateurs potentiel porté par la forte croissance du PIB. Dernière stratégie qui est de se focaliser sur des marchés matures comme le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne, ouverts à des produits plus sophistiqués.
Un beau pied de nez au dénigrement de la mondialisation, thème en vogue parmi la classe politique. Espérons que ces réussites les amènent à réviser sérieusement leurs discours.
Les médias seraient aussi fort bien inspirés de parler de ces succès à l’international de façon plus large et de les relayer de façon opportune face à la parole pessimiste des politiques nourricière de la morosité ambiante au lieu de mettre en exergue cette toute autre réalité encourageante et bien plus stimulante.
Ces entreprises sont autant d’exemples à suivre.
Pour connaître ces championnes de l’exportation, ci-dessous le palmarès complet :