Débat au sommet sur les futures plateformes d’argent mobile en Afrique

By | 25 novembre 2019

Les parties prenantes de huit pays africains débattent des politiques et des cadres favorables à l’innovation, la technologie et un écosystème durable de paiement mobile.

Les hauts représentants d’au moins huit pays africains se sont réunis dans le cadre d’un atelier organisé par Vodacom (Vodacom.co.tz) pour examiner les tendances et les évolutions qui façonnent le secteur de l’argent mobile en Afrique.

À cette occasion, Vodacom, le chef de file de la téléphonie mobile, a publié un rapport intitulé « Future-Proofing Mobile Financial Services » (Pérennisation des Services Financiers Mobiles). Premier d’une série d’études réalisées par Vodacom sur les politiques publiques, ce rapport démontre comment l’argent mobile stimule la croissance économique et favorise l’autonomisation des personnes grâce à l’inclusion financière.

Judith Obholzer, Directrice Générale, division juridique et réglementaire du groupe Vodacom, a déclaré que le développement rapide des opérations d’argent mobile et de l’innovation en Afrique subsaharienne, Tanzanie comprise, permet une participation élargie et un accès accru aux services financiers. L’Afrique subsaharienne comprend les dix économies du monde où les adultes disposant d’un compte d’argent mobile sont plus nombreux que ceux ayant un compte dans un établissement bancaire.

L’argent mobile continue de générer de la croissance économique et des bénéfices sociaux en offrant l’accès aux services financiers aux millions de personnes qui possèdent un portable mais qui n’ont aucun accès, ou qu’un accès limité, à un compte bancaire.

« Notre but est d’offrir aux spécialistes une plateforme où s’exprimer sur les tendances et évolutions qui façonnent un secteur qui se développe à un rythme soutenu, et dans lequel les décideurs politiques et les régulateurs jouent un rôle central dans la création et la promotion d’un environnement favorable à l’inclusion financière », a déclaré Mme Obholzer.

Débat au sommet sur les futures plateformes d’argent mobile en Afrique

M. Albert Cesari, représentant de la Banque de Tanzanie et responsable adjoint de la surveillance et des politiques au Département national des systèmes de paiement, a souligné l’impact économique majeur des services financiers mobiles et le rôle fondamental joué par l’atelier dans la pérennisation du secteur.

« Le gouvernement s’engage à garantir l’efficacité durable des fournisseurs de services financiers mobiles, pour qu’ils fournissent les innovations et les investissements nécessaires à la dynamique technique et commerciale du marché des paiements financiers », a expliqué M. Cesari.

M-Pesa est le plus performant des services d’argent mobile en Afrique. Les études disponibles montrent que l’argent mobile a largement contribué à l’autonomisation sociale, à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Il offre un moyen sûr et abordable d’envoyer et recevoir de l’argent, recharger une carte de prépaiement, payer des factures, encaisser un salaire et obtenir un prêt de courte durée.

À l’occasion du lancement du nouveau rapport sur l’argent mobile, M. Hisham Hendi, Directeur Général de Vodacom Tanzanie, a déclaré : « Profitant de l’adoption généralisée de la téléphonie mobile, l’argent mobile s’est avéré être une plateforme d’opportunités économiques transformant l’écosystème des services financiers, en particulier sur le continent africain ». Et d’ajouter : « Je me félicite de ce rapport, qui met en avant les contributions à la fois ambitieuses, cruciales et constructives d’éminents experts sur ces trois thèmes centraux. »

L’événement a réuni des représentants d’opérateurs de réseaux mobiles et de divers secteurs (télécommunications, services financiers et bancaires, société civile, réglementation), qui ont abordé des sujets variés, comme la pérennisation des services financiers mobiles, l’interopérabilité des systèmes de paiement, l’intégration régionale et les opportunités transfrontalières, la résolution du problème de l’identité juridique, le partage des bonnes pratiques, les opportunités du cloud et l’identification des conditions appropriées.

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