Forum de la société civile 2025 : La Banque africaine de développement et la société civile réaffirment leur alliance pour la transformation de l’Afrique
Ce forum a permis à la Banque de présenter son Plan d’action pour l’engagement de la société civile (2024-2028), réaffirmant ainsi son engagement en faveur d’un processus de développement inclusif et participatif.
La Banque africaine de développement a réaffirmé son engagement indéfectible à collaborer avec la société civile africaine pour faire progresser le programme de développement du continent. Tel était l’un des messages clés du Forum 2025 des organisations de la société civile (OSC), qui s’est tenu avec succès le jeudi 8 mai 2025 à Abidjan.
Le forum, organisé sous le thème « Célébrer la contribution de la société civile au développement de l’Afrique », a réuni plus de 150 participants au siège de la Banque, et des milliers d’autres étaient connectés en ligne en Afrique et dans la diaspora.
Un nouveau plan d’action pour approfondir l’engagement
Cette édition du Forum des OSC a marqué une étape décisive dans le renforcement d’un partenariat solide, transformateur et fondé sur la confiance entre la Banque africaine de développement et les organisations de la société civile. Cette alliance durable est essentielle pour servir collectivement les populations africaines et réaliser un développement fructueux sur tout le continent.
Le forum a été l’occasion pour la Banque de présenter son Plan d’action pour l’engagement avec la société civile (2024-2028), réaffirmant ainsi son engagement en faveur d’un processus de développement inclusif et participatif.
Zeneb Touré, responsable de la Division de l’engagement avec la société civile et les communautés, a présenté le cadre stratégique à Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’agriculture, le développement humain et social, qui l’a accepté au nom du président de l’institution, Akinwumi Adesina.
Montrant l’engagement de la Banque en faveur d’un partenariat diversifié et inclusif, Mme Dunford a partagé le Plan d’action avec les représentants des principales composantes de la société civile : le Comité Banque-Société civile, la Coalition Climat et Énergie et un réseau continental d’associations de femmes entrepreneures.
Augustine Njamnshi, figure emblématique du mouvement de la société civile pour le climat et l’énergie, a salué son adoption : « L’approbation de ce Plan d’action marque un tournant historique dans notre collaboration avec le Groupe de la Banque africaine de développement. Né d’une vision commune, ce document constitue notre héritage collectif. Nous exprimons notre sincère gratitude à la Banque pour cet acte de confiance profond. »

Soulignant le rôle essentiel de la société civile comme partie intégrante du progrès de l’Afrique, Kolyang Palebele, représentant de la Plateforme des organisations paysannes d’Afrique, a exprimé l’esprit de collaboration, saluant « le pouvoir unique de la Banque à fédérer les forces vives du continent autour d’une vision commune visant à améliorer la vie des populations africaines ». « La société civile n’est pas en marge de la dynamique de développement ; elle en est l’essence même, la mémoire vivante et le moteur du changement », a déclaré M. Palebele.
« Au fil des ans, l’engagement de la société civile est devenu une pierre angulaire du travail de la Banque africaine de développement. Ce qui n’était autrefois qu’une aspiration s’est transformé en un partenariat de collaboration structuré, institutionnalisé et axé sur les résultats », a souligné Mme Dunford.
Autonomiser les communautés grâce à un engagement décentralisé
Lors du forum, une session importante a mis en lumière les progrès réalisés dans la décentralisation de l’engagement de la Banque auprès de la société civile. Des expériences réussies dans les cinq régions d’Afrique ont été présentées.
Cette approche localisée a été vivement saluée par la vice-présidente chargée du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, Nnenna Nwabufo, qui a salué une initiative transfrontalière transformatrice entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo.
Ce projet a permis à plus de 2,4 millions de personnes d’accéder à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, tout en renforçant la résilience des communautés et en favorisant la coopération.
Favoriser la responsabilité mutuelle par un dialogue ouvert
Le forum s’est conclu par un dialogue franc et sans précédent entre de hauts représentants de sept départements stratégiques de la Banque et des dirigeants d’organisations de la société civile. Les discussions ont porté sur des domaines cruciaux tels que l’accès à l’information, les garanties environnementales et sociales, l’action climatique, l’agriculture, l’égalité des sexes, l’autonomisation des jeunes et les mécanismes de règlement des griefs.
Cet échange essentiel a mis en évidence un engagement commun en faveur de la transparence, de la réactivité et de la responsabilité mutuelle dans la poursuite de résultats en matière de développement durable. Distribué par APO Group pour le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).